Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au fond de mon panier
19 octobre 2006

Chacun fait c'qui lui plait

Pouh la la que je suis peu inspirée ces derniers temps. J’ai beau me creuser la cervelle, rien de ce qui se passe dans ma vie ou dans les restes du monde ne provoque en moi la petite étincelle d’inspiration nécessaire. En plus j’ai du laisser mon humour quelque part entre Sarlat et chez moi (la honte d’avoir écrit cette dernière phrase ! la reine de la rhétorique je vous dis). Bon pas la peine d’essayer d’être spirituelle, je n’y arriverai pas avant quelques bonnes nuits de sommeil.

Ces derniers jours bien peu de choses ont retenu mon attention dans l’actualité : pas trop de catastrophes (ou alors je les ai complètement occultées), des faits divers sordides mais auxquels on est habitués au point de ne plus relever la tête de notre assiette, la campagne présidentielle qui nous berce de son ronron quotidien. Bref, rien qui mérite qu’on y revienne. D’ailleurs même les journaleux rêvent de nouvelles émeutes hivernales pour avoir enfin quelque chose à dire.

Ah si, deux reportages m’ont laissée sur le cul (je répugne à employer ce genre de mots sur mon blog, ce sont des truffes pour les cochonnets de tous poils qui circulent sur Google, mais là je n’en vois pas d’autre).

Jean-Pierre Pernod (je sais qu’il y une faute…) nous faisait part dans son JT de mercredi du passe-temps tout neuf des lycéens qui s’emmerdent : le pen spinning. A un âge où la génération précédente gravait au compas sur les tables d’école « Jon bon Jovi je t’aime », les djeuns font tourner des crayons entre leurs doigts, façon majorette. Oui mais attention pas n’importe comment : avec toute la grâce déployée par Josiane Balasko pour lancer le bâton dans Nuit d’Ivresse. Je me suis entraînée au boulot et je peux vous dire qu'ils ont du mérite les djeuns. Il va falloir qu’ils révisent sérieusement puisque des championnats internationaux sont organisés via le net. Allez, je vous offre un cours gratuit de pen spinning.

L’autre reportage qui a réussi à me tirer de ma léthargie est passé chez Laurent Ruquier et nous a tout appris tout sur l’Air Guitar. La discipline consiste à danser sur du hard rock/heavy metal/death metal… en faisant semblant de jouer de la guitare électrique. Le comble est que l’urluberlu n’a même pas une Fender débranchée entre les mains, il n’a que du vent. Il secoue consciencieusement sa longue chevelure et prend des airs extatiques en mimant des riffs diaboliques. Celles et ceux qui ont connu les grandes heures du hard rock dans les eighties peuvent juger du ridicule de la posture. On appelait pas ça le Air Guitar, on appelait ça avoir l'air con.

Là encore des championnats très sérieux sont organisés partout dans le monde. Si vous voulez voir à quoi ça ressemble (ou vous inscrire...) c’est ici

En tout cas, moi je suis ravie de savoir que je peux jouer du air piano et même du air violon si je veux.

Les gens ont de ces manies…

disait le regretté Grégory de Chagrin d’Amour. Ben voui.

Publicité
Commentaires
K
Si tu savais à quel point je suis dégoutée quand je vois des collègues jouer avec leur stylo en réunion ... je n'arrive même pas à faire 1/2 tour ...<br /> J'arrive sur la maison pour voir si tu as mis une nouvelle note :-)<br /> bonne journée
Publicité