Call me Pimprenelle
Sauf si vous êtes vraiment très jeune, vous vous souvenez forcément de Pimprenelle.
Nicolas et Pimprenelle ? Ca ne vous dit rien ? (bien qu’on sente venir le truc, je n’ai pas l’intention de vous parler de la campagne pour les présidentielles 2007).
Pimprenelle était donc la copine (ou la sœur ?) de Nicolas dans Bonne Nuit les Petits, série des années 60 ou un plantigrade débonnaire judicieusement prénommé Nounours invitait les marmots d’alors à aller se coucher. J’avoue que je ne connais cette série qu’à travers les rediffusions, mon âge n’étant pas avancé au point d’avoir eu 6 ans en 1962.
Pimprenelle avait la particularité d’être affublée d’une coiffure improbable : voyez vous-même (à droite au-dessus de l’ours…) :
Si je vous parle d’elle depuis plusieurs lignes, c’est parce que tout à l’heure, en croisant mon reflet dans les vitrines, c’est à elle que j’ai immédiatement songé. Je sortais de chez le coiffeur et je me suis dit : « ma fille, cette fois ça n’a pas raté, tu l’as ta coupe de Pimprenelle ».
J’avais juste pris rendez-vous pour un rafraîchissement peu risqué de ma coupe habituelle et je suis ressortie avec une choucroute (à l’ancienne) sur le haut du crâne.
Où donc sont passées mes bouclettes d’antan ? qu’avez-vous fait, pauvre folle, de cette mèche que je glissais derrière mon oreille 3218 fois par jour ? quelle fièvre s’est emparé de vous et de vos satanés ciseaux au moment où je vous confiais ma tête ?
C’est au sèche-mains des toilettes du boulot que je dois d’avoir pu réapparaître en public (et accessoirement d’avoir pu travailler un tout petit peu). Aspersions, frictions, brossages, dégonflages, peignages, séchages furent nécessaires… mais ne suffirent pas. A son retour de déjeuner ma collègue m’a dit « oh t’es bien ! ça fait un peu comme dans les années 60 ».
Et je fais comment moi, en 2006, avec ma binette à danser le twist ?